Nicolas Barrome-Forgues: Popcorn dans les veines

La Galerie Chenus Longhi est ravie de vous inviter à l’exposition Popcorn dans les veines de Nicolas Barrome-Forgues du 19 juin au 19 juillet. Avec une vingtaine d’œuvres inédites allant de la peinture sur toile au dessin sur papier, en passant par des sculptures et objets d’art uniques, cette exposition exceptionnelle se déploie à travers les 3 salles d’exposition de la galerie pour une expérience immersive sans pareil dans l’univers de l’artiste basque installé à Paris.

Cette exposition s’inscrit dans une année charnière pour l’artiste, marquée par sa première exposition institutionnelle en Normandie et la parution de sa monographie, Vidéoclub. Un moment fort, entre bilan et célébration, qui revient sur quinze années de création : un moment d’introspection, de bilan, et de plongée dans les fondations de son imaginaire. Son enfance au Pays basque a été bercée par les films fantastiques et d’aventures du vidéoclub que tenait sa mère à Biarritz dans les années 80. Ainsi King Kong, E.T., Roger Rabbit ou encore Les Goonies sont autant de mythologies modernes devenues matière première à son univers.

Avec cette exposition, on plonge dans le travail de Nicolas Barrome-Forgues qui brouille les frontières entre peinture classique et culture populaire, avec une virtuosité technique et un sens de la composition et de la narration. Ses créatures hybrides aux accents surréalistes forgent un univers que Michel Lagarde qualifie joliment de « joyeux bordel d’extraterrestres ». Entre muralisme et peinture d’atelier, Nicolas Barrome-Forgues développe un langage visuel immédiatement reconnaissable, nourri de détournements d’objets visuels du quotidien : affiches scolaires, cartes postales, films anciens, natures mortes revisitées. On y retrouve l’élan du jeu, l’humour, une touche de tendresse et une part d’ombre, avec une tension constante entre contrôle et effervescence.

Sa pratique va de la peinture numérique à la peinture acrylique et au dessin à la mine, sans jamais perdre de vue cette passion minutieuse du détail et cette quête d’harmonie singulière, même dans la dissonance. Arcimboldo, en filigrane, devient presque un totem inconscient, voire un autoportrait.

L’exposition rassemble une vingtaine d’œuvres inédites, ainsi que ainsi que plusieurs pièces réalisées avec des artisans d’art — Bertrand Charlot (sculpture en résine), les Philanthropes (tapis), Alexis Dandréis (néon), Élodie Loyer (céramique) — où chaque collaboration devient un vecteur d’expansion, révélant les mille formes d’un imaginaire en mouvement.

Comme le dit Speedy Graphito :

« Nicolas a du jus de popcorn dans les veines et les yeux pleins d’étoiles. »
Et c’est exactement ce que cette exposition nous donne à voir.